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Introduction
J’avais lu et entendu beaucoup sur le Costa Rica avant de m’y rendre. Je dois même dire que j’avais peur un peu. Peur que ce soit démesurément touristique et sur-organisé… Avec avec des richesses naturelles aussi considerable et aussi concentrées, c’est difficile de discarter ce beau pays. On ne vient pas au costa rica pour la culture ou pour l’échange. On n’y vient pas non plus pour l’impression d’être un explorateur d’aventure, mais on y vient pour des centaines d’autres raisons et on est récompensés d’être venus mille fois.
J’avais lu et entendu beaucoup sur le Costa Rica avant de m’y rendre. Je dois même dire que j’avais peur un peu. Peur que ce soit démesurément touristique et sur-organisé… Avec avec des richesses naturelles aussi considerable et aussi concentrées, c’est difficile de discarter ce beau pays. On ne vient pas au costa rica pour la culture ou pour l’échange. On n’y vient pas non plus pour l’impression d’être un explorateur d’aventure, mais on y vient pour des centaines d’autres raisons et on est récompensés d’être venus mille fois.
Carte d’identité
Continent : Amérique du Sud
Capitale : San Jose
Langage : Espagnol et anglais
Nb. d’habitants : 4,755,234 (en 2014)
Espérance de vie : 78 ans
Alphabétisation : 96 %
Faits intéressants :
Continent : Amérique du Sud
Capitale : San Jose
Langage : Espagnol et anglais
Nb. d’habitants : 4,755,234 (en 2014)
Espérance de vie : 78 ans
Alphabétisation : 96 %
Faits intéressants :
- Le Costa Rica n’a aucune armée. Le pays a décidé d’utiliser les fonds pour autre chose.
- Il y a 121 formations volcaniques au Costa Rica. 7 de ceux-ci sont actifs.
- Il y a 750,000 espèces d’insectes au Costa Rica (donc 20,000 espèces d’araignées). On y retrouve aussi 10% des papions du monde.
Le voyage
On a tenté de créer un itinéraire pour fuir autant que possible les hordes.
Nouvelle pour ceux qui envisage le Costa Rica ‘off the beaten path’ : Il y a de l’espoir. C’est possible pour une bonne partie des visites. Et ça vaut vraiment la peine !
On est partis de la capitale San Jose (capitale endormie) à bord de notre gros 4x4 (super !) vers le volcan du Turialba. C’est un volcan dans un parc complètement fermé. Accès interdit. Trop d’activité sismique. C’est pour ça qu’on a choisi d’y aller.
La vue était très intéressante, mais le village abandonné à la base du volcan et le hors piste complètement seuls a été encore mieux !
On s’est ensuite rendu à Irazu où on est allé voir un volcan plus organisé et développé. Tout coûte cher au Costa Rica. 15$ par personne pour une visite de 15 minutes. Mais bon, ce sont les prix ici.
Sur le chemin, on a trouvé un mini restaurant de Tico (expression pour dire costaricain) où on étaient seuls et où on a eu une belle vue sur la vallée. Un beau moment.
On a tenté de créer un itinéraire pour fuir autant que possible les hordes.
Nouvelle pour ceux qui envisage le Costa Rica ‘off the beaten path’ : Il y a de l’espoir. C’est possible pour une bonne partie des visites. Et ça vaut vraiment la peine !
On est partis de la capitale San Jose (capitale endormie) à bord de notre gros 4x4 (super !) vers le volcan du Turialba. C’est un volcan dans un parc complètement fermé. Accès interdit. Trop d’activité sismique. C’est pour ça qu’on a choisi d’y aller.
La vue était très intéressante, mais le village abandonné à la base du volcan et le hors piste complètement seuls a été encore mieux !
On s’est ensuite rendu à Irazu où on est allé voir un volcan plus organisé et développé. Tout coûte cher au Costa Rica. 15$ par personne pour une visite de 15 minutes. Mais bon, ce sont les prix ici.
Sur le chemin, on a trouvé un mini restaurant de Tico (expression pour dire costaricain) où on étaient seuls et où on a eu une belle vue sur la vallée. Un beau moment.
On est ensuite allés vers le volcan très populaire de Poas. On est arrivés dans un épais brouillard. Aucune vue… Déception… Puis on attendus et on a été récompensés. Presque pas de touristes et cette vue :
Les découvertes suivantes ont été dans ce qu’on appelle les ‘cloud forests’ (forêts de nuages). On est allés à celle de Los Angeles et à Monteverde. On s’est amusés à se promener et à chercher les millions d’habitants de ces forêts. Des mammifères, des insectes, des oiseaux, des reptiles. Il y a de tout et en quantité impressionnante. Le saut qu’on a fait quand on failli marcher sur un serpent (non-venimeux) de 1 mètre de long ! Ouf !
Le temps a passé vraiment trop rapidement dans cette première semaine. La route n’est pas longue, mais elle est sinueuse et il y a toujours quelque chose à voir. Vraiment intéressant.
Le temps a passé vraiment trop rapidement dans cette première semaine. La route n’est pas longue, mais elle est sinueuse et il y a toujours quelque chose à voir. Vraiment intéressant.
Pendant la semaine suivant, on a traversé le pays au complet (6 heures de conduite) pour nous rendre dans une péninsule sauvage et pour voir les plages.
Est-ce que c’est possible de voir un Costa Rica pas trop touristique ? Oui, c’est possible. Il faut être prêt à se perdre, à traverser des rivières en 4x4 (définitivement une de mes parties préférées !), à demander son chemin souvent et à devoir improviser un peu… Mais c’est totalement possible et grandement appréciable !
La première étape de cette deuxième semaine a été une destination qu’on nous avait chaudement recommandée : Le parc de Corcovado.
On est arrivés en fin de journée avec l’intention d’aller dans le parc le lendemain, mais on a appris que c’était complet… Seule possibilité : 3 jours plus tard…
Parfois, il faut croire en sa bonne chance. On est allés demander à l’organisateur du tour et ils nous ont appris qu’un guide s’était libéré pour le lendemain et que nous pouvions y aller pour 2 nuits comme on voulait. Good !
Dans notre temps en ‘ville’ avant d’aller vers le parc, on a fait un tour de kayak dans les mangroves et on a bu plusieurs shakes aux fruits. Un beau moment.
Est-ce que c’est possible de voir un Costa Rica pas trop touristique ? Oui, c’est possible. Il faut être prêt à se perdre, à traverser des rivières en 4x4 (définitivement une de mes parties préférées !), à demander son chemin souvent et à devoir improviser un peu… Mais c’est totalement possible et grandement appréciable !
La première étape de cette deuxième semaine a été une destination qu’on nous avait chaudement recommandée : Le parc de Corcovado.
On est arrivés en fin de journée avec l’intention d’aller dans le parc le lendemain, mais on a appris que c’était complet… Seule possibilité : 3 jours plus tard…
Parfois, il faut croire en sa bonne chance. On est allés demander à l’organisateur du tour et ils nous ont appris qu’un guide s’était libéré pour le lendemain et que nous pouvions y aller pour 2 nuits comme on voulait. Good !
Dans notre temps en ‘ville’ avant d’aller vers le parc, on a fait un tour de kayak dans les mangroves et on a bu plusieurs shakes aux fruits. Un beau moment.
Puis on est allés vers le grandiose Corcovado. C’est quoi cet endroit ? C’est un grand parc où il est très difficile d’avoir accès et où il y a une des plus grandes biodiversités du monde. Rien de moins.
On a marché pendant toute la journée à découvrir des dizaines et des dizaines d’animaux et de plantes. Il faisait terriblement chaud et il y avait des milliards d’insectes, mais ce n’était pas grave. C’était unique comme découverte.
Pendant la journée 2 (et après 23km de marche la veille), on s’est promenés pour découvrir la faune du parc. On a vu encore plus de trucs intéressants. C’est sans fin tout ça !
Pour des photos des innombrables animaux qu’on a pu apprécier, vous pouvez aller voir mon billet de blog à l’adresse suivante:
Voir les photos des animaux du Corcovado
Pour la troisième et dernière journée, on est partis à 4h du matin pour retourner vers la civilisation. On a du partir aussi tôt parce qu’il y une marée qui monte et un passage difficile sur le chemin. Si on prend trop de temps, on sera dans les cailloux et l’eau.
On a marché à bon rythme le long de la plage en suivant des traces de tapirs jusqu’à ce que le soleil se lève. Quel spectacle sur l’océan ! C’est inspirant.
On a marché pendant toute la journée à découvrir des dizaines et des dizaines d’animaux et de plantes. Il faisait terriblement chaud et il y avait des milliards d’insectes, mais ce n’était pas grave. C’était unique comme découverte.
Pendant la journée 2 (et après 23km de marche la veille), on s’est promenés pour découvrir la faune du parc. On a vu encore plus de trucs intéressants. C’est sans fin tout ça !
Pour des photos des innombrables animaux qu’on a pu apprécier, vous pouvez aller voir mon billet de blog à l’adresse suivante:
Voir les photos des animaux du Corcovado
Pour la troisième et dernière journée, on est partis à 4h du matin pour retourner vers la civilisation. On a du partir aussi tôt parce qu’il y une marée qui monte et un passage difficile sur le chemin. Si on prend trop de temps, on sera dans les cailloux et l’eau.
On a marché à bon rythme le long de la plage en suivant des traces de tapirs jusqu’à ce que le soleil se lève. Quel spectacle sur l’océan ! C’est inspirant.
On m’a demandé ce que j’entends par ‘être loin des sentiers battus’ au Costa Rica. C’est vrai que dans ce pays, tout est hyper organisé et la structure touristique est immense. On ne se sent jamais vraiment comme un explorateur (sauf en milieu de journée dans la forêt du Corcovado)… Mais en général, quand c’est écrit que c’est compliqué de s’y rendre, que la route est mauvaise, qu’il y a un chemin plus simple ou que c’est carrément pas sur le GPS, c’est bon signe pour aller goûter un peu autre chose.
Oh, avant d’oublier : Message à celui qui a volé notre serviette de douche usagée à Corcovado : On a pitié de toi alors on te pardonne.
Pour la fin de l’étape ‘Costa Rica’, j’ai repris la route seul et je me suis rendu vers les plages. Après des découvertes vraiment intéressantes dans les forêts et les volcans, je suis allé vers la partie qui rend le Costa Rica si populaire : Les vagues et le surf.
Pour ces 10 jours, j’ai retrouvé mes amis chiliens et nous sommes allés vers la péninsule du Nicoya. J’ai vraiment trouvé la route touristique. Le petit sentiment de découverte qu’on peut avoir ailleurs est définitivement parti une fois qu’on arrive ici. On dirait en fait qu’il y a bien plus de touristes que de locaux (ou, autrement dit, plus de gringos que de ticos). Mais tout ça, je le savais. Je voulais une place agréable pour passer mon temps et je l’ai trouvée. Belles plages, surf à volonté et derniers entrainements avant mon objectif d’avril et mai. Oh, et beaux couchers de soleil en prime.
Oh, avant d’oublier : Message à celui qui a volé notre serviette de douche usagée à Corcovado : On a pitié de toi alors on te pardonne.
Pour la fin de l’étape ‘Costa Rica’, j’ai repris la route seul et je me suis rendu vers les plages. Après des découvertes vraiment intéressantes dans les forêts et les volcans, je suis allé vers la partie qui rend le Costa Rica si populaire : Les vagues et le surf.
Pour ces 10 jours, j’ai retrouvé mes amis chiliens et nous sommes allés vers la péninsule du Nicoya. J’ai vraiment trouvé la route touristique. Le petit sentiment de découverte qu’on peut avoir ailleurs est définitivement parti une fois qu’on arrive ici. On dirait en fait qu’il y a bien plus de touristes que de locaux (ou, autrement dit, plus de gringos que de ticos). Mais tout ça, je le savais. Je voulais une place agréable pour passer mon temps et je l’ai trouvée. Belles plages, surf à volonté et derniers entrainements avant mon objectif d’avril et mai. Oh, et beaux couchers de soleil en prime.
La première destination a été Playa del Coco où nous sommes allés nous promener un peu. La place était bien, mais sans plus. On a donc décidé de continuer dans la péninsule dès le lendemain.
Un autre dilemme s’est proposé à moi : 25$ pour 15h d’autobus ou 50$ pour 5h en voiture climatisée. Évidemment, ce n’est pas vraiment un dilemme. Voiture it is !
On s’est rendu à la plage de Samara où on a trouvé une bonne vibe, de belles vagues et de la bonne plongée.
La plongée a été très intéressante, mais je dois avouer que j’ai vécu les plus forts courants que j’ai jamais connus (et de beaucoup). Il fallait s’accrocher aux roches pour ne pas se faire tirer trop loin. Vraiment un gros challenge. Très intéressant par contre. Voir ci-dessous une photo extraite d’une des vidéos de la plongée.
Un autre dilemme s’est proposé à moi : 25$ pour 15h d’autobus ou 50$ pour 5h en voiture climatisée. Évidemment, ce n’est pas vraiment un dilemme. Voiture it is !
On s’est rendu à la plage de Samara où on a trouvé une bonne vibe, de belles vagues et de la bonne plongée.
La plongée a été très intéressante, mais je dois avouer que j’ai vécu les plus forts courants que j’ai jamais connus (et de beaucoup). Il fallait s’accrocher aux roches pour ne pas se faire tirer trop loin. Vraiment un gros challenge. Très intéressant par contre. Voir ci-dessous une photo extraite d’une des vidéos de la plongée.
Après tout ça, on s’est rendus vers Santa Teresa (à défaut d’aller vers Montezuma vu que tout est booké d’avance (on est vraiment entourés de touristes ici !)) où les vagues de surf sont superbes (certaines à plus de 3m, ce qui est trop pour moi) et où la nourriture est bonne. Il y a des avantages à être avec les touristes quand on veut bien manger !
Donc ça résume mon voyage au Costa Rica. C’était surtout une préparation mentale et physique pour mon projet au Népal. Je suis plus prêt que jamais. Bring it.
Le Costa Rica aura été une destination intéresante. Les prix y sont plus élevés qu’à Montréal et on est loin du service et de la qualité qu’on recevrait en Occident, mais somme toute, le Costa Rica offre une belle diversité d’activités et de site intéressants. C’est exotique et je pense que ça s’inscrit bien comme un ‘premier voyage d’aventure’ pour quelqu’un qui a vu l’Europe et qui est intéressé à voir autre chose sans être trop dépaysé.
Where next ?
Le Costa Rica aura été une destination intéresante. Les prix y sont plus élevés qu’à Montréal et on est loin du service et de la qualité qu’on recevrait en Occident, mais somme toute, le Costa Rica offre une belle diversité d’activités et de site intéressants. C’est exotique et je pense que ça s’inscrit bien comme un ‘premier voyage d’aventure’ pour quelqu’un qui a vu l’Europe et qui est intéressé à voir autre chose sans être trop dépaysé.
Where next ?