L'expédition
Le Kili est reconnu pour être plutôt commercial et pour être de loin la plus populaire des 7. Elle est aussi la plus facile des 7, ce qui explique une partie de la popularité. Son ascension demande entre 5 et 9 jours et permet de passer 5 zones climatiques. Son parcours par les voies principales n’offre aucun défi technique, mais l’altitude est importante et l’ascension reste un défi important. Règle générale, le Kili est accessible pour n’importe qui dans une condition physique normale et qui décide de s’entrainer. Aucun équipement technique n’est nécessaire et il s’agit en fait d’une longue marche à partir de la base jusqu’au sommet. Le taux de réussite des gens adéquatement préparés avoisine les 90%, mais beaucoup de gens mal préparés s’attaquent à la montagne, faisant baisser le taux de réussite, faisant paraitre la montagne plus difficile qu’elle ne l’est vraiment.
Situation Géographique Altitude Prix Temps requis % de réussite
Tanzanie, Afrique 5,895m. 1,500 @ 2,500$ 5 @ 9 jours 60 %
Le Kili est reconnu pour être plutôt commercial et pour être de loin la plus populaire des 7. Elle est aussi la plus facile des 7, ce qui explique une partie de la popularité. Son ascension demande entre 5 et 9 jours et permet de passer 5 zones climatiques. Son parcours par les voies principales n’offre aucun défi technique, mais l’altitude est importante et l’ascension reste un défi important. Règle générale, le Kili est accessible pour n’importe qui dans une condition physique normale et qui décide de s’entrainer. Aucun équipement technique n’est nécessaire et il s’agit en fait d’une longue marche à partir de la base jusqu’au sommet. Le taux de réussite des gens adéquatement préparés avoisine les 90%, mais beaucoup de gens mal préparés s’attaquent à la montagne, faisant baisser le taux de réussite, faisant paraitre la montagne plus difficile qu’elle ne l’est vraiment.
Situation Géographique Altitude Prix Temps requis % de réussite
Tanzanie, Afrique 5,895m. 1,500 @ 2,500$ 5 @ 9 jours 60 %
J’y avais rêvé depuis ma jeunesse. Aller à l’autre bout du monde pour gravir une montagne.
Par le Kilimandjaro, j’ai pu réaliser ce rêve. Ce que j’ai rapidement réalisé par contre, c’est qu’il ne s’agissait pas d’un accomplissement avec un début, une aventure et une fin. Il s’agit plutôt d’un début, d’une aventure, puis… D’une nouvelle aventure… Puis d’une autre peut-être… Puis encore une…
La haute montagne est une passion qui est née en moi. Et maintenant, je suis accroc.
En arrivant à Moshi, nous avions déjà eu une vue du Kili depuis l’avion. Le dôme enneigé semblait si haut, si inatteignable… C’était pourtant notre objectif des 8 prochains jours.
Le choix de notre route a été relativement facile. Je ne voulais pas monter par le chemin le plus populaire du Marangu et j’avais lu que la Machame offrait de beaux points de vue. Nous avons aussi décidé de prendre une journée de plus pour s’acclimater et pour apprécier davantage l’expérience. Grace à 7summits.com, tout a été organisé exactement comme nous le voulions. Il ne restait qu’à gravir la montagne.
Dès le jour 1, nous avons quitté la savane et la piscine en voiture pour se rendre au début de la randonnée à 1,900m. De là, nous avons organisé notre sac pendant que les porteurs et les guides démêlaient les vivres et l’équipement. Une sorte de chaos organisé.
Puis c’est le début de la vraie aventure.
Nous avons marché d’un pas lent vers le premier camp. Pendant cette journée, nous avons apprécié une belle forêt humide, mais pas de pluie (heureusement pour nous car apparemment, les grimpeurs sont souvent trempes pendant cette partie du trek. Le mois de septembre aura été un bon moment pour notre ascension.
Les porteurs sont rapides et portent de charges impressionnantes sur leur tête. Ils passent à toute vitesse en nous disant : Polé, Polé (tranquillement, tranquillement). Ils n’appliquent vraisemblablement pas leur phrase fétiche alors qu’ils nous dépassent !
La nuit au camp sera reposante, mais plus froide que ce que je pensais.
Par le Kilimandjaro, j’ai pu réaliser ce rêve. Ce que j’ai rapidement réalisé par contre, c’est qu’il ne s’agissait pas d’un accomplissement avec un début, une aventure et une fin. Il s’agit plutôt d’un début, d’une aventure, puis… D’une nouvelle aventure… Puis d’une autre peut-être… Puis encore une…
La haute montagne est une passion qui est née en moi. Et maintenant, je suis accroc.
En arrivant à Moshi, nous avions déjà eu une vue du Kili depuis l’avion. Le dôme enneigé semblait si haut, si inatteignable… C’était pourtant notre objectif des 8 prochains jours.
Le choix de notre route a été relativement facile. Je ne voulais pas monter par le chemin le plus populaire du Marangu et j’avais lu que la Machame offrait de beaux points de vue. Nous avons aussi décidé de prendre une journée de plus pour s’acclimater et pour apprécier davantage l’expérience. Grace à 7summits.com, tout a été organisé exactement comme nous le voulions. Il ne restait qu’à gravir la montagne.
Dès le jour 1, nous avons quitté la savane et la piscine en voiture pour se rendre au début de la randonnée à 1,900m. De là, nous avons organisé notre sac pendant que les porteurs et les guides démêlaient les vivres et l’équipement. Une sorte de chaos organisé.
Puis c’est le début de la vraie aventure.
Nous avons marché d’un pas lent vers le premier camp. Pendant cette journée, nous avons apprécié une belle forêt humide, mais pas de pluie (heureusement pour nous car apparemment, les grimpeurs sont souvent trempes pendant cette partie du trek. Le mois de septembre aura été un bon moment pour notre ascension.
Les porteurs sont rapides et portent de charges impressionnantes sur leur tête. Ils passent à toute vitesse en nous disant : Polé, Polé (tranquillement, tranquillement). Ils n’appliquent vraisemblablement pas leur phrase fétiche alors qu’ils nous dépassent !
La nuit au camp sera reposante, mais plus froide que ce que je pensais.
Le matin sera aussi définitivement plus froid que prévu. J’avais lu qu’on traverse 5 zones climatiques en faisant l’ascension du Kilimandjaro. On ne m’avait jamais informé par contre qu’on passe les 3 premières dans la même journée !
La 2e journée a été une progression un peu plus soutenue, mais toujours agréable. Rien de technique (tout comme chaque jour puisqu’il n’y a aucune difficulté technique au Kili) et les premières vues de l’horizon. On voit le Méru et sa ceinture de nuages. Un beau spectacle.
Dans la poussière et une trop grande quantité de personne à mon goût, nous sommes arrivés au Shira Camp qui était un de mes préférés. La vue du Kili était excellente, tout comme celle de la cathédrale et du Méru à l’horizon. Beaucoup de vent, mais une très belle place et un très beau sentiment. 3,600 mètres d’altitude en plus !
La 2e journée a été une progression un peu plus soutenue, mais toujours agréable. Rien de technique (tout comme chaque jour puisqu’il n’y a aucune difficulté technique au Kili) et les premières vues de l’horizon. On voit le Méru et sa ceinture de nuages. Un beau spectacle.
Dans la poussière et une trop grande quantité de personne à mon goût, nous sommes arrivés au Shira Camp qui était un de mes préférés. La vue du Kili était excellente, tout comme celle de la cathédrale et du Méru à l’horizon. Beaucoup de vent, mais une très belle place et un très beau sentiment. 3,600 mètres d’altitude en plus !
Le lendemain sera notre journée d’acclimatation. C’est en fait une journée agréable où nous avons marché jusqu’au sommet de la cathédrale et avons apprécié une belle vu du Shira plateau. La randonnée complète ne prendra que quelques heures, mais c’est aussi agréable de passer l’après-midi au camp pour apprécier le soleil et prendre une ‘douche’ avec le sceau d’eau. Nous avons aussi apprécié les fleurs endémiques qu’on retrouve sur les pentes du Kili.
Dès le lendemain, nous avons quitté le camp à 3,600m pour aller toucher le 4,600m avant de redescendre à 3,800. Une belle journée où les effets de l’altitude se sont manifestés pour la première fois. Petits maux de tête, mais rien de trop grave. Le souffle est plus court par contre alors ce n’est pas facile de progresser aisément. Le lava tower est le point culminant de la journée (la base de la tour). Un beau spectacle de formation de roches. Les caps et falaises lors de la seconde partie de la journée sont vraiment magnifiques.
Puis il y a le Kili qui est là. Toujours. Il nous guette.
Après avoir traversé le champ de cactus/arbres étranges, nous arrivons au camp Baranco à 3,900m environ. Nous avons une belle vue sur la pente abrupte qui nous attend pour le lendemain, mais aussi sur la vallée qui plonge vers le bas de la montagne. Une belle vue et une belle nuit après une grosse journée de randonnée !
Dès le lendemain, nous avons quitté le camp à 3,600m pour aller toucher le 4,600m avant de redescendre à 3,800. Une belle journée où les effets de l’altitude se sont manifestés pour la première fois. Petits maux de tête, mais rien de trop grave. Le souffle est plus court par contre alors ce n’est pas facile de progresser aisément. Le lava tower est le point culminant de la journée (la base de la tour). Un beau spectacle de formation de roches. Les caps et falaises lors de la seconde partie de la journée sont vraiment magnifiques.
Puis il y a le Kili qui est là. Toujours. Il nous guette.
Après avoir traversé le champ de cactus/arbres étranges, nous arrivons au camp Baranco à 3,900m environ. Nous avons une belle vue sur la pente abrupte qui nous attend pour le lendemain, mais aussi sur la vallée qui plonge vers le bas de la montagne. Une belle vue et une belle nuit après une grosse journée de randonnée !
La pente matinale est surnommée ‘the breakfast’ par notre guide Babuu. Et elle porte bien son nom ! Une pente raide où nous avons parfois besoin de nos mains pour grimper nous attend. Mais ce fut ma partie préférée de l’ascension. Une belle progression abrupte, mais pas trop exposée. J’ai pu constater sur la falaise que ce n’était pas du tout le segment préféré de tous les randonneurs, mais qu’à cela ne tienne, moi, j’ai adoré !
Cette journée se résumera en des montées et descentes qui nous mènerons jusqu’au camp Karanga qui offre une vue impressionnante sur la vallée. La nuit, sans les nuages, on voit les lumières de Moshi qui semblent si loin.
Le lendemain nous rapproche beaucoup de notre objectif final. Nous atteignons le camp Barafu à 4,600 mètres et c’est durant la journée suivante que nous attaquerons le sommet.
Le camp est vraiment plus typique d’un camp de montagne (avec un chalet en plus). Il y a des falaises et de la roche partout. Les groupes sont disparates pour profiter de l’espace disponible pour les tentes. Un bel endroit, mais tellement hostile !
Cette journée se résumera en des montées et descentes qui nous mènerons jusqu’au camp Karanga qui offre une vue impressionnante sur la vallée. La nuit, sans les nuages, on voit les lumières de Moshi qui semblent si loin.
Le lendemain nous rapproche beaucoup de notre objectif final. Nous atteignons le camp Barafu à 4,600 mètres et c’est durant la journée suivante que nous attaquerons le sommet.
Le camp est vraiment plus typique d’un camp de montagne (avec un chalet en plus). Il y a des falaises et de la roche partout. Les groupes sont disparates pour profiter de l’espace disponible pour les tentes. Un bel endroit, mais tellement hostile !
À 23 heures, c’est le lever. Puis à minuit, on commence la progression. Pendant plus de 6 heures, on progresse très lentement vers le sommet du kili. Un pas à la fois. Polé, polé.
Nos lampes frontales éclairent nos pas. Les étoiles brillent. Il vente.
Je progresse tranquillement. Je suis chanceux, l’altitude ne me cause pas de problème et je me sens assez en forme pour apprécier l’expérience. Le vent est froid par contre et il fouette mon visage sans arrêt. Comme dans une transe. Un état second. 100% concentré. 100% dédié.
Puis il se produit quelque chose de vraiment unique à la montagne. On est plongé dans notre bulle, concentré à placer le pied devant l’autre. Il fait froid. C’est noir… Mais tout d’un coup, l’horizon laisse échapper une fine ligne dorée. C’est le soleil qui arrive. Les renforts arrivent !
En quelques minutes seulement, le noir de la nuit quitte pour laisser un champ de lumière immense. Chaud. Réconfortant. Nous allons nous rendre au sommet de l’Afrique !
Puis on traverse le Stella Point. Puis on voit la pancarte. Puis on la touche. C’est le sommet de l’Afrique ! Le sentiment ne s’écrit pas. Il faut le vivre ! Tout l’effort, toute la montée, tous ces rêves… Et c’est finalement là ! Un moment magique.
Nos lampes frontales éclairent nos pas. Les étoiles brillent. Il vente.
Je progresse tranquillement. Je suis chanceux, l’altitude ne me cause pas de problème et je me sens assez en forme pour apprécier l’expérience. Le vent est froid par contre et il fouette mon visage sans arrêt. Comme dans une transe. Un état second. 100% concentré. 100% dédié.
Puis il se produit quelque chose de vraiment unique à la montagne. On est plongé dans notre bulle, concentré à placer le pied devant l’autre. Il fait froid. C’est noir… Mais tout d’un coup, l’horizon laisse échapper une fine ligne dorée. C’est le soleil qui arrive. Les renforts arrivent !
En quelques minutes seulement, le noir de la nuit quitte pour laisser un champ de lumière immense. Chaud. Réconfortant. Nous allons nous rendre au sommet de l’Afrique !
Puis on traverse le Stella Point. Puis on voit la pancarte. Puis on la touche. C’est le sommet de l’Afrique ! Le sentiment ne s’écrit pas. Il faut le vivre ! Tout l’effort, toute la montée, tous ces rêves… Et c’est finalement là ! Un moment magique.
En moins d’une demi-heure, nous sommes déjà sur le chemin du retour. Avec une pause de deux heures pour dormir un peu et manger au camp Barafu, on progresse vers le bas. La journée se termine à 3,600m environ, soit un total de : 4,600 - 5,895 - 3,800. Le dodo ne se fait pas prier !
Le lendemain matin, nous redescendons jusqu’à la fin du sentier, puis en voiture jusqu’à l’hôtel. En 36 heures, nous passons du sommet de l’Afrique à une piscine à 30 degrés ! Mais c’est un gros 36 heures !
Le lendemain matin, nous redescendons jusqu’à la fin du sentier, puis en voiture jusqu’à l’hôtel. En 36 heures, nous passons du sommet de l’Afrique à une piscine à 30 degrés ! Mais c’est un gros 36 heures !
Une expérience fabuleuse. Trop de gens, trop de poussières certes, mais qu’importe… Quand on est dans nos pensées sur la montagne, on est seul de toute façon. Une belle progression, des camps bien établis… et un des 7 sommets !