Click here to edit.
Introduction
L’Éthiopie est un pays très peu connu. Il est presque oublié. Pourtant, c’est un endroit exceptionnel de rencontres, d’aventures, de paysages magiques et d’échanges uniques. C’est un carrefour des cultures impressionnant. C’est aussi un des derniers endroits du monde où des peuples endémiques vivent comme dans le temps des tailleurs de pierre. Vraiment, c’est une immersion fantastique et c’est un apprentissage unique. Et je ne parle pas ici du sourire envoûtant des éthiopiens !
L’Éthiopie est un pays très peu connu. Il est presque oublié. Pourtant, c’est un endroit exceptionnel de rencontres, d’aventures, de paysages magiques et d’échanges uniques. C’est un carrefour des cultures impressionnant. C’est aussi un des derniers endroits du monde où des peuples endémiques vivent comme dans le temps des tailleurs de pierre. Vraiment, c’est une immersion fantastique et c’est un apprentissage unique. Et je ne parle pas ici du sourire envoûtant des éthiopiens !
Carte d’identité
Continent : Afrique
Capitale : Addis Ababa
Langage : Oromo (33.8%), Amharic (29.3%), Somali (6,2%), Tigrigna, Sidamo, Wolaytta, Gurage, Afar, Hadiyya, Gamo, Gedeo, Opuuo, Kafa, anglais et d’autres.
Nb. d’habitants : 96,633,458 (en 2014).
Espérance de vie : 61 ans
Alphabétisation : 39 %
Faits intéressants :
Continent : Afrique
Capitale : Addis Ababa
Langage : Oromo (33.8%), Amharic (29.3%), Somali (6,2%), Tigrigna, Sidamo, Wolaytta, Gurage, Afar, Hadiyya, Gamo, Gedeo, Opuuo, Kafa, anglais et d’autres.
Nb. d’habitants : 96,633,458 (en 2014).
Espérance de vie : 61 ans
Alphabétisation : 39 %
Faits intéressants :
- Le calendrier éthiopien a 13 mois. 12x30 jours et un mois de 5 jours. Comme il n’y a pas d’année bissextile, les Éthiopiens sont présentement en 2007.
- L’Éthiopie est une des seules nations africaines à n’avoir jamais été colonisée. Les Italiens ont tenté 2 fois, mais ont été bloqués par les Éthiopiens.
- Le café est originaire de l’Éthiopie. Le pays est maintenant un des principaux producteurs et exportateur de café dans le monde.
Le voyage
J’ai décidé pour l’Éthiopie de faire une présentation un peu différente. Le voyage a été tellement singulier que je vous propose un voyage en image et par tribu visitée. Il faut savoir qu’il y a en Ethiopie 61 langues et autant de cultures différentes. L’amalgame est impressionnant. Il est aussi impossible dans un voyage aussi court de visiter tout le monde. Les rencontres ont donc été concentrées sur les peuples de la vallée de l’Omo.
Je pensais en arrivant trouver des gens tout un peu parreil, mais avec des coutumes différentes. Je me trompais complètement. Les langues sont différentes, les façons de vivre ne se ressemblent pas, les villages ne sont pas bâtis de la même manière… Même les gens sont même physiquement complètement différents !
Après avoir quitté la Capitale (Addis Abeba), nous nous sommes dirigés tranquillement vers la vallée de l’Omo. Je dis tranquillement parce que les routes ne sont pas toujours belles et qu’il y a une multitude de vaches et de chèvres le long du chemin. Il n’y a vraiment pas beaucoup de touristes dans la vallée de l’Omo. En tout cas pas où nous sommes allés. Tout ce qui est décrit ci-dessous est le quotidien et les réalités de ces peuples éthiopiens. Pratiquement rien (sauf peut-être les dassanech) est fait ‘pour le tourisme’. Nous ne sommes que d’humbles témoins de façons de vivre que la plupart de l’humanité a oublié.
L’arrêt au lac Chomo pour voir les crocodiles énormes (les plus grands d’Afrique) et les pélicans a été intéressant. Nous avons aussi vu les pêcheurs fous qui sont dans l’eau jusqu’à la taille pour quelques prises. Les crocos étaient à cent mètres tout juste !
J’ai décidé pour l’Éthiopie de faire une présentation un peu différente. Le voyage a été tellement singulier que je vous propose un voyage en image et par tribu visitée. Il faut savoir qu’il y a en Ethiopie 61 langues et autant de cultures différentes. L’amalgame est impressionnant. Il est aussi impossible dans un voyage aussi court de visiter tout le monde. Les rencontres ont donc été concentrées sur les peuples de la vallée de l’Omo.
Je pensais en arrivant trouver des gens tout un peu parreil, mais avec des coutumes différentes. Je me trompais complètement. Les langues sont différentes, les façons de vivre ne se ressemblent pas, les villages ne sont pas bâtis de la même manière… Même les gens sont même physiquement complètement différents !
Après avoir quitté la Capitale (Addis Abeba), nous nous sommes dirigés tranquillement vers la vallée de l’Omo. Je dis tranquillement parce que les routes ne sont pas toujours belles et qu’il y a une multitude de vaches et de chèvres le long du chemin. Il n’y a vraiment pas beaucoup de touristes dans la vallée de l’Omo. En tout cas pas où nous sommes allés. Tout ce qui est décrit ci-dessous est le quotidien et les réalités de ces peuples éthiopiens. Pratiquement rien (sauf peut-être les dassanech) est fait ‘pour le tourisme’. Nous ne sommes que d’humbles témoins de façons de vivre que la plupart de l’humanité a oublié.
L’arrêt au lac Chomo pour voir les crocodiles énormes (les plus grands d’Afrique) et les pélicans a été intéressant. Nous avons aussi vu les pêcheurs fous qui sont dans l’eau jusqu’à la taille pour quelques prises. Les crocos étaient à cent mètres tout juste !
Les Dorzé
Notre première visite a été chez les Dorzés. Peuple sympathique qui vie dans la forêt. Nous avons appris comment faire (et avons goûté) un pain pita en laissant fermenter pendant quelques mois la pâte d’un arbre appelé ‘faux bananier’. Rencontre intéressante. La vue du camp était aussi très belle.
En soirée, nous avons eu un cadeau de taille. Nous avons fait la fête avec les femmes Dorzé. Des chants et de la danse autour d’un feu de camp. C’est la meilleure façon de terminer une journée. Et ça permet de faire des rêves mémorables.
Notre première visite a été chez les Dorzés. Peuple sympathique qui vie dans la forêt. Nous avons appris comment faire (et avons goûté) un pain pita en laissant fermenter pendant quelques mois la pâte d’un arbre appelé ‘faux bananier’. Rencontre intéressante. La vue du camp était aussi très belle.
En soirée, nous avons eu un cadeau de taille. Nous avons fait la fête avec les femmes Dorzé. Des chants et de la danse autour d’un feu de camp. C’est la meilleure façon de terminer une journée. Et ça permet de faire des rêves mémorables.
Les Konso
Ce peuple est fascinant. Leur apparence physique n’est pas singulière, mais leurs coûtumes et leur façon de vivre l’est. Les guerriers Konsos se faisaient donner des totems après avoir tué un ennemi ou un animal important. Ces totems sont des signes de prestige. Ces marques sont considérées comme des trésors éthiopiens et sont conservés dans un musée.
Autres faits intéressants : Les murs sont fortifiés d’une façon impressionnante et le chef du village vie à l’extérieur. Il évite ainsi la corruption et peut rester impartial (il est le médiateur de tous les problèmes du village). Une rencontre fascinante. Le village Konso est classé au patrimoine mondial de l’umanité par l’UNESCO.
Ce peuple est fascinant. Leur apparence physique n’est pas singulière, mais leurs coûtumes et leur façon de vivre l’est. Les guerriers Konsos se faisaient donner des totems après avoir tué un ennemi ou un animal important. Ces totems sont des signes de prestige. Ces marques sont considérées comme des trésors éthiopiens et sont conservés dans un musée.
Autres faits intéressants : Les murs sont fortifiés d’une façon impressionnante et le chef du village vie à l’extérieur. Il évite ainsi la corruption et peut rester impartial (il est le médiateur de tous les problèmes du village). Une rencontre fascinante. Le village Konso est classé au patrimoine mondial de l’umanité par l’UNESCO.
Les Ari
Après notre visite des Konso, nous avons fait un petit crochet pour aller rencontrer les Ari. Constructions plutôt sommaires et enfants qui aiment se faire prendre en photo. Ce peuple m’a fait pensé aux villages guinéens.
La visite n’aura duré qu’une heure.
Après notre visite des Konso, nous avons fait un petit crochet pour aller rencontrer les Ari. Constructions plutôt sommaires et enfants qui aiment se faire prendre en photo. Ce peuple m’a fait pensé aux villages guinéens.
La visite n’aura duré qu’une heure.
Les Mursi
Je ne pense pas qu’on peut être prêt à une visite chez les Mursi. Parce que c’est quelque chose de vraiment unique et parce qu’on ne sait pas comment on va se faire accueillir. On a roulé pendant de longues heures, puis on a traversé une rivière avec les 4x4. On a ensuite été accueillis par une bonne dizaine de guerriers mursi. Certain avec des lances, d’autres avec des AK-47.
Comme on allait passer la nuit en camping au village Mursi, on est allé faire la visite du soir sans aucune caméra. Pas besoin de déranger avec des appareils photos. Et la rencontre a été d’autant plus intéressante. On a pu échanger et voir le quotidien réel de ce peuple de guerre.
Nous étions aussi accompagnés d’un gardien armé qui pouvait communiquer et s’assurer que tout se déroulerait bien.
Il n’y a pas beaucoup de tribus et de peuples qui sont plus uniques et reculés que les Mursi. C’est une rencontre difficile à écrire. On a été plongés dans un autre univers. Une autre dimension. Une autre planète. Presque tout le monde est scarifié. C’est un signe de force et de beauté. Et je ne parle pas des plaques pour les lèvres !
Nous avons bien dormis et avons pris quelques photos le lendemain matin, puis nous sommes partis avec des souvenirs mémorables.
Oh, 2 anecdotes : Pour devenir un ‘homme’ chez les Mursi, il faut se battre avec de longues baguettes de bois (jusqu’au sang et en étant à presque nu) jusqu’à ce qu’un des deux abandonne. Le gagnant est alors considéré comme courageux et fort.
Une autre anecdote : On a parlé à un couple d’Espagnol qui étaient en voyage. Ils sont arrivés chez les Mursi quelques jours après nous, mais n’ont pas pu les rencontrer. Les Mursi étaient entré en guerre et tiraient à balles réelles. Vraiment, un peuple de guerriers.
Je ne pense pas qu’on peut être prêt à une visite chez les Mursi. Parce que c’est quelque chose de vraiment unique et parce qu’on ne sait pas comment on va se faire accueillir. On a roulé pendant de longues heures, puis on a traversé une rivière avec les 4x4. On a ensuite été accueillis par une bonne dizaine de guerriers mursi. Certain avec des lances, d’autres avec des AK-47.
Comme on allait passer la nuit en camping au village Mursi, on est allé faire la visite du soir sans aucune caméra. Pas besoin de déranger avec des appareils photos. Et la rencontre a été d’autant plus intéressante. On a pu échanger et voir le quotidien réel de ce peuple de guerre.
Nous étions aussi accompagnés d’un gardien armé qui pouvait communiquer et s’assurer que tout se déroulerait bien.
Il n’y a pas beaucoup de tribus et de peuples qui sont plus uniques et reculés que les Mursi. C’est une rencontre difficile à écrire. On a été plongés dans un autre univers. Une autre dimension. Une autre planète. Presque tout le monde est scarifié. C’est un signe de force et de beauté. Et je ne parle pas des plaques pour les lèvres !
Nous avons bien dormis et avons pris quelques photos le lendemain matin, puis nous sommes partis avec des souvenirs mémorables.
Oh, 2 anecdotes : Pour devenir un ‘homme’ chez les Mursi, il faut se battre avec de longues baguettes de bois (jusqu’au sang et en étant à presque nu) jusqu’à ce qu’un des deux abandonne. Le gagnant est alors considéré comme courageux et fort.
Une autre anecdote : On a parlé à un couple d’Espagnol qui étaient en voyage. Ils sont arrivés chez les Mursi quelques jours après nous, mais n’ont pas pu les rencontrer. Les Mursi étaient entré en guerre et tiraient à balles réelles. Vraiment, un peuple de guerriers.
Les Banna
Après la rencontre unique avec les Mursi, nous sommes allés au marché rencontrer les Banna. Peuple plutôt timide et qui ne cherche pas trop les photos. Nous n’avons eu que quelques heures pour les rencontrer, mais le highlight a été quand nous sommes allés au marché des vaches et taureaux. Surtout quand un taureau a commencé à charger dans la foule. Quand les locaux courent grimper sur les barrières, il faut courir grimper sur les barrières !
Après la rencontre unique avec les Mursi, nous sommes allés au marché rencontrer les Banna. Peuple plutôt timide et qui ne cherche pas trop les photos. Nous n’avons eu que quelques heures pour les rencontrer, mais le highlight a été quand nous sommes allés au marché des vaches et taureaux. Surtout quand un taureau a commencé à charger dans la foule. Quand les locaux courent grimper sur les barrières, il faut courir grimper sur les barrières !
Les Kara (Karo)
Mon 2e coup de cœur après les Mursi. Une rencontre d’un peuple coloré ayant une vue imprenable sur la rivière Omo. Les Karo arborent fièrement leurs couleurs. Ils vivent dans des cabanes de bois et de paille et s’occupent de leur bétail. La vue sur la rivière est superbe, tout comme l’originalité de leurs peintures. Les images parlent plus que les mots.
Il faut savoir que les armes sont omni-présentes dans la vallée de l’Omo. Tellement qu’on ne s’en formalise plus. Il y a 2 raisons pour cela : 1 : Se protéger des animaux sauvages. 2 : Pour envoyer un message aux autres tribus. Tu as un AK-47 ? Moi aussi. Tu ne me fais pas peur.
Mon 2e coup de cœur après les Mursi. Une rencontre d’un peuple coloré ayant une vue imprenable sur la rivière Omo. Les Karo arborent fièrement leurs couleurs. Ils vivent dans des cabanes de bois et de paille et s’occupent de leur bétail. La vue sur la rivière est superbe, tout comme l’originalité de leurs peintures. Les images parlent plus que les mots.
Il faut savoir que les armes sont omni-présentes dans la vallée de l’Omo. Tellement qu’on ne s’en formalise plus. Il y a 2 raisons pour cela : 1 : Se protéger des animaux sauvages. 2 : Pour envoyer un message aux autres tribus. Tu as un AK-47 ? Moi aussi. Tu ne me fais pas peur.
Les Hamer
La visite des Hamer s’est fait sur quelque jours. Ils sont faciles à reconnaître avec leurs dreadlocks rouges (un peu comme les Himbas de Namibie). C’est un peuple reconnu pour être naturellement joli. Ils sont aussi très sympathiques et très relaxes. On ne se sent pas dans un peuple de guerriers et on a pas besoin d’être accompagné d’un garde armé pour aller les saluer.
On a passé toute une fin d’après-midi à apprendre les coutumes et à apprécier le coucher de soleil africain. Une belle rencontre.
Il y a ensuite eu le moment du ‘bull jumping ceremony’. J’ai hésité beaucoup à mettre en ligne ces photos rares et violentes. J’ai finalement fait une page séparée de mon site pour cette cérémonie très difficile. C’est donc un avertissement : Ne cliquez sur ce lien que si vous acceptez de voir des images brutales et du sang. Si vous voulez quand même voir et apprendre, cliquez ici.
La visite des Hamer s’est fait sur quelque jours. Ils sont faciles à reconnaître avec leurs dreadlocks rouges (un peu comme les Himbas de Namibie). C’est un peuple reconnu pour être naturellement joli. Ils sont aussi très sympathiques et très relaxes. On ne se sent pas dans un peuple de guerriers et on a pas besoin d’être accompagné d’un garde armé pour aller les saluer.
On a passé toute une fin d’après-midi à apprendre les coutumes et à apprécier le coucher de soleil africain. Une belle rencontre.
Il y a ensuite eu le moment du ‘bull jumping ceremony’. J’ai hésité beaucoup à mettre en ligne ces photos rares et violentes. J’ai finalement fait une page séparée de mon site pour cette cérémonie très difficile. C’est donc un avertissement : Ne cliquez sur ce lien que si vous acceptez de voir des images brutales et du sang. Si vous voulez quand même voir et apprendre, cliquez ici.
Les Dassanech
Comme dernière visite de tribu ‘officielle’ de l’Omo, nous sommes allé voir les Dassanech qui vivent près de la frontière du Kenya. Ils vivent dans un environnement terriblement hostile. C’est le désert. Il fait chaud. C’est poussièreux.
Nous avons été accueillis par un village clairement habitué aux touristes. Il n’a pas été facile d’avoir des photos naturelles et encore moins des échanges sur les coutumes avec le peuple. Nous n’y avons fait qu’un crochet. Nous avons passé déjà beaucoup de temps avec différents peuples très intéressants et avec qui nous avons échangé beaucoup. Pas intéressés par l’attrape touristes !
Comme dernière visite de tribu ‘officielle’ de l’Omo, nous sommes allé voir les Dassanech qui vivent près de la frontière du Kenya. Ils vivent dans un environnement terriblement hostile. C’est le désert. Il fait chaud. C’est poussièreux.
Nous avons été accueillis par un village clairement habitué aux touristes. Il n’a pas été facile d’avoir des photos naturelles et encore moins des échanges sur les coutumes avec le peuple. Nous n’y avons fait qu’un crochet. Nous avons passé déjà beaucoup de temps avec différents peuples très intéressants et avec qui nous avons échangé beaucoup. Pas intéressés par l’attrape touristes !
Les autres
Sur le chemin du retour, nous avons rencontré et croisé plusieurs autres peuples. Différentes langues, différentes cultures, différentes apparences. En passant par le marché des chameaux jusqu’au marabout (oiseau énorme) et aux pélicans, nous avons fait de nouvelles rencontres. Il ne faut pas oublier non plus la cérémonie qui entoure la préparation du café éthiopien.
Sur le chemin du retour, nous avons rencontré et croisé plusieurs autres peuples. Différentes langues, différentes cultures, différentes apparences. En passant par le marché des chameaux jusqu’au marabout (oiseau énorme) et aux pélicans, nous avons fait de nouvelles rencontres. Il ne faut pas oublier non plus la cérémonie qui entoure la préparation du café éthiopien.
Un voyage qui a passé beaucoup trop rapidement. Trop de choses à faire. Trop de choses à voir. Une histoire impressionnante. Je n’ai même pas eu le temps d’aller voir le nord et d’aller voir les montagnes (certaines de plus de 4,000m !). Je devrai revenir dans ce beau pays. Et je suis attaché aux sourires contagieux des Éthiopiens !
Where next ?
Where next ?