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Introduction
L’Islande, c’est vraiment le bout du monde. C’est un pays qu’on peut penser froid, distant de tout et sans intérêt, mais c’est tout le contraire. Bon, c’est peut-être effectivement distant de tout, mais ce n’est certainement pas sans intérêts. Bien au contraire. C’est un petit pays fascinant où les paysages spectaculaires n’arrêtent jamais. On voit des chevaux dans les prairies vertes, des caps et des montagnes enneigées, des volcans, des moutons, la mer, une géologie fascinante et bien plus encore. Une terre de découvertes qui vaut amplement la peine d’explorer bien plus que le fameux triangle d’or et son Geysir.
L’Islande, c’est vraiment le bout du monde. C’est un pays qu’on peut penser froid, distant de tout et sans intérêt, mais c’est tout le contraire. Bon, c’est peut-être effectivement distant de tout, mais ce n’est certainement pas sans intérêts. Bien au contraire. C’est un petit pays fascinant où les paysages spectaculaires n’arrêtent jamais. On voit des chevaux dans les prairies vertes, des caps et des montagnes enneigées, des volcans, des moutons, la mer, une géologie fascinante et bien plus encore. Une terre de découvertes qui vaut amplement la peine d’explorer bien plus que le fameux triangle d’or et son Geysir.
Carte d’identité
Continent : Europe
Capitale : Reykjavik
Langage : Islandais, mais tout le monde (pratiquement) parle un excellent anglais.
Nb. d’habitants : 313,183 (en 2012)
Espérance de vie : 81 ans.
Alphabétisation : 99 %
Faits intéressants :
Continent : Europe
Capitale : Reykjavik
Langage : Islandais, mais tout le monde (pratiquement) parle un excellent anglais.
Nb. d’habitants : 313,183 (en 2012)
Espérance de vie : 81 ans.
Alphabétisation : 99 %
Faits intéressants :
- 54% de l’énergie de l’Islande provient de la production géothermique.
- L’industrie principale de l’Islande est la pêche.
- La 2e ville du pays (Akureyri) a moins de 25,000 personnes.
Le voyage
Je me questionnais avec ma copine sur notre prochain voyage. Les deux avons déjà voyagé et étions intéressés à visiter une nouvelle destination. L’Indonésie semblait attirante, mais nous avons finalement décidé de voir une destination très différente… Une destination où les conditions économiques nous étaient favorables, où peu de gens sont intéressés à y aller en formule ‘back pack’, où il y a des randonnées et des sites naturels à l’infini et où il y a 23 heures de lumière par jour.
This is the last boarding call for gate 24 departing for Reykjavik, Iceland.
Je me questionnais avec ma copine sur notre prochain voyage. Les deux avons déjà voyagé et étions intéressés à visiter une nouvelle destination. L’Indonésie semblait attirante, mais nous avons finalement décidé de voir une destination très différente… Une destination où les conditions économiques nous étaient favorables, où peu de gens sont intéressés à y aller en formule ‘back pack’, où il y a des randonnées et des sites naturels à l’infini et où il y a 23 heures de lumière par jour.
This is the last boarding call for gate 24 departing for Reykjavik, Iceland.
Il a fallu rapidement s’ajuster quand nous sommes arrivés. En fait, les premiers jours dans la capitale de l’Islande ont été de belles découvertes qui ont été agrémentées par nos nouveaux amis de couchsurfing qui nous ont fait visiter et partager leur quotidien avec une grande gentillesse. Par contre, quand nous avons commencé à voir les prix pour les locations d’auto et pour le logement, nous avons réalisé que ce voyage n’irait pas du tout dans la direction que nous pensions.
Nous avions pensé louer une auto, souper au restaurent et dormir dans les petits hôtels avec des dodos en tente pendant les randonnées. Nous avons finalement pris l’autobus et levé le pouce, préparé notre nourriture et campé pendant toute l’aventure Islandaise. Les prix sont démesurés par rapport à un voyageur ‘petit budget’ !
Mais nous n’allions pas nous arrêter pour autant alors nous sommes partis à l’aventure vers le nord, vers la péninsule du Snaefellsjokull. Il faut bien mentionner que tous les mots en Islandais sont un vrai entrainement de prononciation, mais à la fin du voyage, nous pouvions dire sans difficulté le nom du volcan qui venait d’exploser, le Eyjafyallajokull.
L’Islande regorge de paysages qui sont difficiles à concevoir, même pour quelqu’un avec beaucoup d’imagination. On regarde à droite, on voit l’océan avec un bleu profond et intense ainsi que les caps de rochers escarpés. On regarde à gauche, on voit des montagnes enneigées qui forment des chutes le long des parois vers les prairies vertes où gambadent les chevaux et les moutons. On regarde derrière et on voit des glaciers de montagnes ou des volcans. On regarde devant et on voit une route qui longe les fjords imposants. Le plus spécial dans cette description, c’est qu’elle n’est même pas exagérée !
Nous avions pensé louer une auto, souper au restaurent et dormir dans les petits hôtels avec des dodos en tente pendant les randonnées. Nous avons finalement pris l’autobus et levé le pouce, préparé notre nourriture et campé pendant toute l’aventure Islandaise. Les prix sont démesurés par rapport à un voyageur ‘petit budget’ !
Mais nous n’allions pas nous arrêter pour autant alors nous sommes partis à l’aventure vers le nord, vers la péninsule du Snaefellsjokull. Il faut bien mentionner que tous les mots en Islandais sont un vrai entrainement de prononciation, mais à la fin du voyage, nous pouvions dire sans difficulté le nom du volcan qui venait d’exploser, le Eyjafyallajokull.
L’Islande regorge de paysages qui sont difficiles à concevoir, même pour quelqu’un avec beaucoup d’imagination. On regarde à droite, on voit l’océan avec un bleu profond et intense ainsi que les caps de rochers escarpés. On regarde à gauche, on voit des montagnes enneigées qui forment des chutes le long des parois vers les prairies vertes où gambadent les chevaux et les moutons. On regarde derrière et on voit des glaciers de montagnes ou des volcans. On regarde devant et on voit une route qui longe les fjords imposants. Le plus spécial dans cette description, c’est qu’elle n’est même pas exagérée !
Le but était de se rendre dans un petit village de pêcheurs au fond de la péninsule, mais quand il n’y a pas de transport en commun et qu’il y a une auto à chaque 10 minutes, le temps pour se rendre à la destination peut être plus long que prévu. En fait, quand on rencontre finalement une âme charitable qui s’arrête, mais qu’on découvre plus tard que cette personne emprunte une route qui n’est pas dans la même direction que où nous voulons aller et que par conséquence, nous avons dû refaire du pouce pour retourner au point de départ et ensuite recommencer le processus, alors le temps requiert vraiment une nouvelle conception !
Dans tous les cas, on développe des jeux et on apprécie les paysages quand il fait beau. Quand il vente particulièrement fort et qu’il pleut avec une température de 5 degrés, on se blotti le long de nos sacs et on apprécie plus que jamais quand quelqu’un arrête !
Au gré de la route, nous avons rencontré beaucoup d’Islandais (car c’est presqu’uniquement eux qui arrêtaient pour nous). Un pêcheur, un maire, des étudiants, etc… Autant d’histoires et d’aventures à apprendre et à partager.
Après l’Ouest du pays, nous sommes allés vers le nord, vers Akureyri. La deuxième ville du pays (environ 20,000 personnes (non, je n’oublie pas un ‘0’)) était bien intéressante à visiter, mais nous avons déposé notre sac plus longtemps dans la région de Myvatn, où nous avons fait de la randonnée le long des parois d’un volcan, vu des cratères qui émergent de l’eau, dormi en face d’un lac, loué des vélos pour voir de la boue qui bout et des fumeroles provenant des entrailles de la Terre. Des découvertes fascinantes !
Dans tous les cas, on développe des jeux et on apprécie les paysages quand il fait beau. Quand il vente particulièrement fort et qu’il pleut avec une température de 5 degrés, on se blotti le long de nos sacs et on apprécie plus que jamais quand quelqu’un arrête !
Au gré de la route, nous avons rencontré beaucoup d’Islandais (car c’est presqu’uniquement eux qui arrêtaient pour nous). Un pêcheur, un maire, des étudiants, etc… Autant d’histoires et d’aventures à apprendre et à partager.
Après l’Ouest du pays, nous sommes allés vers le nord, vers Akureyri. La deuxième ville du pays (environ 20,000 personnes (non, je n’oublie pas un ‘0’)) était bien intéressante à visiter, mais nous avons déposé notre sac plus longtemps dans la région de Myvatn, où nous avons fait de la randonnée le long des parois d’un volcan, vu des cratères qui émergent de l’eau, dormi en face d’un lac, loué des vélos pour voir de la boue qui bout et des fumeroles provenant des entrailles de la Terre. Des découvertes fascinantes !
Ensuite fut le temps pour nous d’aller vers l’Est, vers les fjords. Nous avons atteint la rive orientale de l’Islande en une journée pour nous rendre jusqu’aux petites villes portuaires entourées des montagnes. Le paysage était enchanteur. Les montagnes enneigées encerclant le petit village o ù nous étions formaient des chutes qui se déversaient dans la vallée vers l’ouverture du fjord sur l’océan. Le paysage n’était en fait pas enchanteur, mais unique. La tente plantée au milieu du décor, nous avons exploré les environs, kayaké dans les eaux du fjord (merci Elindour) et apprécié la vie de village.
Après avoir exploré cette partie du pays, il était temps pour nous de relever notre pouce pour nous rendre vers la route principale de nouveau avec une nouvelle destination en tête : Jokulsarlon.
Après avoir exploré cette partie du pays, il était temps pour nous de relever notre pouce pour nous rendre vers la route principale de nouveau avec une nouvelle destination en tête : Jokulsarlon.
Après une tentative de très longue étape au pouce qui a avorté (avec une auto à chaque 15 minutes, il est difficile de parcourir des centaines de km !), nous avons passés la nuit à Hofn avant de prendre l’autobus vers le lac de Jokulsarlon. Dès que nous y sommes arrivés, nous avons été stupéfaits par la beauté des lieux. L’Islande regorge de paysages magnifiques et inédits. Le lac des glaciers de Jokulsarlon est créé par la fonte des glaciers qui se déversent dans le lac avant d’être déversés dans l’océan. Les vagues recrachent ensuite des blocs de glace sur la berge pour qu’ils fondent au soleil. Simplement inspirant ! Nous devions y rester un peu plus longtemps.
Après le départ des touristes, nous avons installés notre tente hors des regards avec une vue magnifique du lagon. Si vous allez dans cette région, n’hésitez pas à prendre le temps de rester sur les berges de ce lac tard le soir. Les couleurs changent, le lac se calme, les reflets des montagnes sont plus intenses, le calme absolu est réconfortant, enveloppant.
Après le départ des touristes, nous avons installés notre tente hors des regards avec une vue magnifique du lagon. Si vous allez dans cette région, n’hésitez pas à prendre le temps de rester sur les berges de ce lac tard le soir. Les couleurs changent, le lac se calme, les reflets des montagnes sont plus intenses, le calme absolu est réconfortant, enveloppant.
Plus tard, nos explorations nous ont menés au Vatnajokull, la calotte glacière de l’Islande. Avec une vue imprenable sur le glacier à partir de la tente même, nous avons tout d’abord exploré les chutes (Svatifoss en particulier), puis nous sommes allés en exploration avec un groupe pour faire de la marche sur le glacier (à ne pas manquer). Une journée à explorer les merveilles et curiosité de ce bras de glace.
L’exploration se poursuivait même si la température était rendu un peu difficile. Nous campions toujours malgré la pluie et le vent. Il faisait environ 15 degrés le jour et entre 0 et 5 la nuit. Pour apprécier le camping, il faut avoir un bon équipement. Une chance que nous l’avions !
Se rendre à Landmannalaugar est une aventure en soi ! Il faut prendre un autobus modifié avec des plus grosses roues et une haute garde (pour mieux traverser les rivières) et on se rend au centre de l’Islande, dans les montagnes. Les teintes de ocre, beige et rougeâtre des montagnes est saisissant. Les randonnées sont magnifiques et les découvertes n’arrêtaient pas. Le paradis du randonneur… Avec des bains d’eau chaude naturels pour apaiser les douleurs d’une longue journée !
Se rendre à Landmannalaugar est une aventure en soi ! Il faut prendre un autobus modifié avec des plus grosses roues et une haute garde (pour mieux traverser les rivières) et on se rend au centre de l’Islande, dans les montagnes. Les teintes de ocre, beige et rougeâtre des montagnes est saisissant. Les randonnées sont magnifiques et les découvertes n’arrêtaient pas. Le paradis du randonneur… Avec des bains d’eau chaude naturels pour apaiser les douleurs d’une longue journée !
Quelques jours plus tard, nous avons décidé de continuer notre chemin vers la côte sud de l’Île, vers Vik.
Vik est un petit village très intéressant et très paisible. C’est d’ailleurs dans cette ville que nous avons goûté à l’agneau islandais (délicieux). C’est aussi l’endroit de la plage de sable noir et un excellent endroit pour voir les macareux, ces sortes de pingouins volants.
Nous avons grimpé au sommet de la falaise qui permettait de les apercevoir un total de 3 fois (missions abordées 2 fois à cause de la pluie et du brouillard). Au moins, rendu en haut, nous avons eu une belle vue sur l’océan, sur la péninsule et sur 1 macareux ! Oui, 1 seul… Il était très beau au moins. On pourra dire qu’on a vu UN macareux en Islande.
Vik est un petit village très intéressant et très paisible. C’est d’ailleurs dans cette ville que nous avons goûté à l’agneau islandais (délicieux). C’est aussi l’endroit de la plage de sable noir et un excellent endroit pour voir les macareux, ces sortes de pingouins volants.
Nous avons grimpé au sommet de la falaise qui permettait de les apercevoir un total de 3 fois (missions abordées 2 fois à cause de la pluie et du brouillard). Au moins, rendu en haut, nous avons eu une belle vue sur l’océan, sur la péninsule et sur 1 macareux ! Oui, 1 seul… Il était très beau au moins. On pourra dire qu’on a vu UN macareux en Islande.
Les derniers jours ont été pris pour explorer le site de Geysir et le triangle d’Or. C’est de loin la partie la plus commerciale et touristique de l’Islande, mais pas nécessairement la plus belle. Un voyageur qui a peu de temps pourra se concentrer dans cette région, mais pour mieux voir l’Islande, il ne faut pas hésiter à pousser un peu plus loin les explorations.
Finalement, nous sommes retournés vers Reykjavik où nous avons été accueillis par des amis de couchsurfing. Nous avons apprécié la vie dans cette capitale tranquille et avons vu le site du ‘blue lagoon’, l’endroit très populaire où on se baigne dans des sources d’eau chaude. La visite était intéressante, mais loin d’être un fait saillant du voyage.
Finalement, nous sommes retournés vers Reykjavik où nous avons été accueillis par des amis de couchsurfing. Nous avons apprécié la vie dans cette capitale tranquille et avons vu le site du ‘blue lagoon’, l’endroit très populaire où on se baigne dans des sources d’eau chaude. La visite était intéressante, mais loin d’être un fait saillant du voyage.
Nos quatre semaines avaient déjà passé et il était maintenant temps de retourner vers la maison… Nous avons eu le plaisir de découvrir les richesses ‘paysagiques’ de l’Islande et avons remplis notre tête comme nos cartes mémoires de photos et de souvenirs. L’Islande est une terre d’aventure pour les aventuriers et les voyageurs de grand luxe. Il n’y a pas vraiment d’entre deux, mais quand on se retrouve dans une de ces deux catégories, les découvertes sont fascinantes et sans fin.
Where next ?
Where next ?