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J’avais lu et entendu beaucoup sur le Costa Rica avant de m’y rendre. Je dois même dire que j’avais peur un peu. Peur que ce soit démesurément touristique et sur-organisé… On a tenté de créer un itinéraire pour fuir autant que possible les hordes. Nouvelle pour ceux qui envisage le Costa Rica ‘off the beaten path’ : Il y a de l’espoir. C’est possible pour une bonne partie des visites. Et ça vaut vraiment la peine ! On est partis de la capitale San Jose (capitale endormie) à bord de notre gros 4x4 (super !) vers le volcan du Turialba. C’est un volcan dans un parc complètement fermé. Accès interdit. Trop d’activité sismique. C’est pour ça qu’on a choisi d’y aller. La vue était très intéressante, mais le village abandonné à la base du volcan et le hors piste complètement seuls a été encore mieux ! 
Le Turialba. Vous voyez les fumerolles ?
Le volcan Irazu.
On s’est ensuite rendu à Irazu où on est allé voir un volcan plus organisé et développé. Tout coûte cher au Costa Rica. 15$ par personne pour une visite de 15 minutes. Mais bon, ce sont les prix ici. Sur le chemin, on a trouvé un mini restaurant de Tico (expression pour dire costaricain) où on étaient seuls et où on a eu une belle vue sur la vallée. Un beau moment. 
La vue du petit resto Tico.
Aucune description nécessaire...
On est ensuite allés vers le volcan très populaire de Poas. On est arrivés dans un épais brouillard. Aucune vue… Déception… Puis on attendus et on a été récompensés. Presque pas de touristes et cette vue : 
Le volcan Poas.
Les découvertes suivantes ont été dans ce qu’on appelle les ‘cloud forests’ (forêts de nuages). On est allés à celle de Los Angeles et à Monteverde. On s’est amusés à se promener et à chercher les millions d’habitants de ces forêts. Des mammifères, des insectes, des oiseaux, des reptiles. Il y a de tout et en quantité impressionnante. Le saut qu’on a fait quand on failli marcher sur un serpent (non-venimeux) de 1 mètre de long ! Ouf ! 
Une vue typique des clouds forests.
Le temps a passé vraiment trop rapidement dans cette première semaine. La route n’est pas longue, mais elle est sinueuse et il y a toujours quelque chose à voir. Vraiment intéressant. Dans la prochaine semaine, on va traverser le pays au complet (6 heures de conduite) pour nous rendre dans une péninsule sauvage et pour voir les plages un peu. À suivre pour la suite de l’aventure. 
Bonne nuit !
Est-ce que c’est possible de voir un Costa Rica pas trop touristique ? Oui, c’est possible. Il faut être prêt à se perdre, à traverser des rivières en 4x4 (définitivement une de mes parties préférées !), à demander son chemin souvent et à devoir improviser un peu… Mais c’est totalement possible et grandement appréciable !
On vous embrasse ! Nic
2 Comments
Ça peut faire peur, c’est vrai. C’est l’inconnu. Pas de préparation, pas de filet, pas de support… Et même pas quelqu’un avec qui partager le moment. Mais est-ce que de voyager seul veut dire qu’on est seul toujours ? Non, pas du tout… Quand je préparais mon voyage en Asie (il y a déjà plusieurs années), j’avais envisagé la possibilité d’y aller seul. Mais ça me faisait peur. Puis j’ai eu la chance d’avoir un ami qui est embarqué dans le projet avec moi. Je n’aurai pas eu à me promener en solo. Ouf ! Mon voyage en Amérique du Sud et Centrale a été plutôt différent à date. Avec les années qui ont passé, j’ai appris que finalement, voyager seul n’est pas du tout ce que je croyais. Il y a certes des inconvénients, mais il y a aussi des avantages. Je paie plus cher pour dormir, je mange souvent en lisant un livre et je ne partage pas tous ces beaux moments avec quelqu’un que j’apprécie. C’est vrai. Mais je suis allé selon mes goûts et humeur à tous les jours, j’ai pratiqué mon espagnol plus que jamais et j’ai rencontré des dizaines d’autres personnes avec qui j’ai pu échanger et vivre de bons moments. 
Le chemin vers les chutes...
On m’a demandé à quelques reprises pendant mon séjour au Panama si j’avais peur d’être seul. On m’a aussi demandé si je m’ennuyais. Je suis resté surpris de ces questions. Je n’ai pas le temps de m’ennuyer et je n’ai pas eu peur pour ma sécurité une seule fois. Et la vérité, c’est que je suis seul seulement quand je veux l’être. Il y a des gens de tous les coins du monde (et des locaux) avec qui je peux partager. Évidemment, les conversations sont souvent de premier niveau (on ne se connaît pas après tout). Hey, what’s your name ? Where are you from ? For how long have you been traveling ? That’s great ! Ça fait malgré tout plaisir de pouvoir partager un beau lever de soleil ou une chute oubliée avec les ‘amis de route’. Parce qu’au fond, on partage un moment, puis on se dit au revoir. Comme tant de situations dans la vie. Le bonheur se partage, évidemment. Certaines personnes passent et on ne les revoit jamais. D’autres restent là pour toujours. Et de pouvoir se rappeler des moments forts quelques années plus tard avec les ‘amis de route’ qui sont devenus des gens importants dans nos vies est grandement appréciable. 
Un des trésors trouvé dans la forêt
Donc il y a quoi sur la route ? Des rencontres, des histoires, des aventures et de l’introspection. Le fait d’y aller au feeling chaque jour donne quoi ? On manque certainement pleins d’attraits touristiques ‘typiques’, mais on vie autre chose et on apprécie le moment. 
Du bas de la chute...
... puis du haut de la chute
Donc j’ai quitté le village de Boquete (du sommet du volcan Baru on peut voir l’océan Atlantique (mer des caraïbes) et l’océan Pacifique !) après avoir apprécié la nature luxuriante et de la vie simple des montagnes. Je suis retourné à Panama City et je suis prêt pour la prochaine étape de mon voyage. 
Voyager seul est évidemment solitaire, mais ça ne veut pas dire que je ne pense pas aux gens que j’aime. Ça me fera pleins d’histoires à vous raconter !
Est-ce que c’est mieux de voyager seul ou accompagné ? Je pense qu’en voyage comme dans la vie, il est plus agréable d’être bien accompagné que d’être seul, mais vaut mieux être seul que mal accompagné. Est-ce que voyager seul fait peur ? Non, pas plus qu’autre chose. La différence, c’est que je suis le seul à rire du fait que je suis le seul aux cheveux d’une autre couleur que noir dans le bus publique d’environ 90 passagers. Et est-ce que je suis content d’être accompagné pour quelques semaines au Costa Rica ? Évidemment ! Je vous embrasse ! Nic Depuis le dernier billet, j’ai quitté les iles Galápagos pour retourner à Quito, puis je suis allé vers la Ciudad de Panama (Panama City). En arrivant dans cette très grande métropole, j’ai été surpris de voir des dizaines de tours de condo et de gratte-ciels. C’est une ville hyper développée. La première impression est plutôt surprenante. 
La Ciudad de Panama
Je suis resté en ville pendant une journée et demi. C’est peu, mais j’y reviendrai à la fin de mon séjour au Panama. Pendant ce temps, j’ai quand même eu le temps de visiter le fameux (et fascinant) canal de Panama. Quelle construction impressionnante. 
Le canal de Panama
Je remarque aussi une très grande richesse. Des voitures de luxe, des yachts, des domaines privés… Même Donald Trump y a fait construire une énorme tour au centre-ville. Les gens parlent tous l’anglais et il y a des touristes partout. C’est presque comme les Etats-Unis ici ! La visite de la vieille ville est aussi intéressante. Les fondations qui datent de 1550 environ offrent une vue sur la nouvelle ville en ébullition. Un beau contraste. 
Mon futur bateau
J’avais ensuite un dilemme pour la manière de me rendre à ma prochaine destination (Bocas del Toro) : 7 ou 8 heures d’autobus avec des transferts et des indications incertaines pour 30$ ou 45 minutes de vol pour 85$. Je blague, ce n’est pas un dilemme. Je prends l’avion ! J’ai quand même une petite pensée pour toutes ces fois où c’est l’autre choix que j’avais pris. Ça me fait rire. Je suis en train de vieillir ? Je suis arrivé dans la ville de surfer de Bocas del Toro où je me suis installé dans le hamac suivant : 
Tough life
Dans les jours qui ont suivit, j’ai fait beaucoup de jogging et d’entrainement, mais je suis aussi allé voir les différentes plages. Certaines sont pleines de gringos (touristes), mais d’autres sont désertes et vraiment appréciable. On est toujours récompensé pour aller voir ce qu’il y a un peu plus loin. J’ai rencontré un couple sympathique de chiliens et un canadien. On est allés sur une autre île pendant toute une journée pour explorer. 
En regardant à gauche...
En regardant à droite...
La plage de Red Frog
Regard songeur
On ne peut pas venir à Bocas sans surfer alors je me suis jeté à l’eau pendant des heures et des heures. J’ai bu beaucoup d’eau, mais maintenant je sais surfer ! Quelle belle activité ! Les photos suivantes ont été prises sur une des plages où il y avait de belles vagues (trop grosses pour moi !). Comme vous pouvez voir sur une d’elles, elles étaient trop grosses pour d’autre monde aussi. 
Je fais mieux que ça (not)
Je fais mieux que ça aussi (not)
Ça me ressemble un peu
Plan de match des prochains jours : Je trace vers les montagnes. Je vais retourner vers le ‘main land’ pour aller m’amuser dans la forêt. Il y a des montagnes de 3,000m au Panama, vous le saviez ? Moi non.
À suivre ! Je vous embrasse, Nic Hola ! Nous sommes restés pendant quelques jours à Isabella. Une belle place pour explorer et pour apprécier les beaux couchers de soleils. Niveau météo : rien à se plaindre. Du beau temps tous les jours ! Pour les 2 photos ci-dessous, c’est pratiquement la même chose, mais je n’arrivais pas à choisir celle que je préfère alors j’ai mis les deux. Ça donne une idée de comment on se sent quand on est sur place. 
Vie difficile 1
Vie difficile 2
Après avoir apprécié la dolce vida, sur Isabella, nous sommes allés vers une nouvelle destination : Santa Cruz. C’est la ‘métropole’ des Galapagos (17,000 personnes). Le bateau prend environ 2 heures. Ce sont les eaux les plus tumultueuses qu’on a eu, mais ce n’est rien de trop dérangeant. Nous sommes allés en ville où il y a des restos partout, des boutiques, des bars et pleins de touristes. Avant de continuer plus loin, un petit medley de photos d’oiseaux. 
Environ 7 pieds de largeur
Et c'est pas au zoo !
C'est drôle de nager avec les pingouins
Et la technique de chasse des blue footed boobies : Ils restent à environ 15 mètres de la surface et survolent. Ensuite ils piquent comme des fous vers l’eau. Le grand plongeon. Puis, après avoir créé le chaos dans l’eau avec leur plongeon et les bulles d’air que ça crée, ils remontent à la surface en attrapant un poisson. Ils pêchent donc en remontant et non en plongeant ! À partir de Santa Cruz (notre dernière île), nous sommes allés vers un centre de tortues. C’est la meilleure place pour en voir beaucoup et voir les plus grosses. Les tortues sont sauvages, mais elles aiment aller à cet endroit parce qu’il y a une végétation favorable. Elles sont vraiment grosses ! 
Big boy
Aussi grosse que moi !
Une petite photo humaine aussi : L’homme responsable du centre de tortues. Très sympathique. 
Le responsable du centre des tortues
Maintenant, 2 petites photos pour montrer à quel point les animaux sont partout autour de nous. Les photos sont banales, mais elles montrent à quel point la nature et l’homme cohabitent dans ces îles. 
Just chillin'
Ce banc est pris. trouve-en un autre !
Dernières visites (et non les moindres) : Des tunnels de lave sur le chemin, puis Tortuga bay. Une énorme plage avec plus d’iguanes que d’humains. Une super façon de clore un périple aux Galapagos. Et c’est quand même drôle quand un iguane passe à côté de toi pendant que tu es assis sur le bord de l’eau. Iguana crossing partout ! 
Découverte des tunnels de lave
Les iguanes se sont fait bronzer plus longtemps que moi
Une scène de la vie des Galapagos (ces 2 photos sont pour toi, m'man !): 
Une scène typique des Galapagos
Une grimace pour la caméra
Des découvertes qui n’ont pas arrêté. Les Galapagos sont uniques au monde. Il faut venir voir. Les photos ne rendent pas justice à l’endroit (comme à chaque fois). Pour ce qui est de sous l'eau, j'ai pris beaucoup de films. Je vous montrerai quand ma connexion internet sera meilleure !
Après les îles, je suis retourné pour une dernière nuit à Quito, puis j’ai pris l’avion pour une nouvelle destination. Je suis rendu au Panama. Mais ça, c’est pour un autre billet ! Je vous embrasse, Nic J’avais de petites attentes en arrivant aux Galápagos, mais je dois dire qu’elles ont toutes été dépassées. Les Galápagos, c’est une autre planète. Rien de moins. Quand on arrive sur les îles, on a déjà un bon feeling. C’est beau, c’est tropical, c’est agréable. Un sentiment de ‘beach bum’. Mais tout devient encore plus intéressant avec le temps qui passe. Parce que venir au Galápagos, c’est vraiment plus que de venir lézarder sur une plage. Parce que les plages sont déjà remplies d’énormes lézards !  L'arrivée à San Cristobal  Il fait la pause pour la caméra On est arrivés à San Cristobal, où on a passé 2 jours. L’île est intéressante. Nous y avons fait nos premières sorties de snorkeling et je suis allé faire de la plongée. L’eau n’est pas la claire que j’ai vu, mais la quantité d’animaux trouvé sous l’eau est absolument imbattable. C’est rare qu’on puisse dire en une plongée qu’on a vu des otaries chasser, une dizaine de requins (white tips et Galápagos sharks (2m !)), des millions de poissons, des tortues de mer énormes, des raies gigantesques, des muraines et tous les autres qu’on voit habituellement (poisson scorpion, oursins, etc.). Et tout se passe juste devant nos yeux ! Ce qui est aussi intéressant, c’est que les oiseaux endémiques (qu’on ne retrouve nulle part ailleurs au monde) sont partout. Les pattes bleues de boobies (oui, des blue feeted boobies !) sont amusantes. Les pélicans sont aussi énormes et partout autour, tout comme pleins d’autres oiseaux intéressants. Plus de photos dans le prochain billet de blog.  Prise en snorkeling. Elle était curieuse et est venue dire bonjour.  Des pieds bleus. Unique au monde.  Il y en a des milions.  La poche rouge se gonfle pour séduire les femelles. Sur les plages, les iguanes marins sont partout. Il faut faire attention de ne pas marcher dessus ! Les otaries aussi. Aucun de ces animaux n’a appris à craindre l’humain alors personne ne fuit quand on approche. On est littéralement collé sur eux. Une petite pensée pour ma mère qui n’aime pas trop être près des lézards : J’ai du en voir environ 1,000,000 depuis que je suis arrivé sur les îles.  Regardez son oeil ! Ça a ensuite été le temps des tortues. En fait, je devrais dire : le temps des GIGA tortues. Des bêtes formidables souvent plus que centenaires. Vraiment intéressant. Le haut fait : Voir la 2e photo ci-dessous !  Relaxation au soleil.  Oui, c'est bien ce que vous pensez. Et oui, c'est vraiment compliqué ! Nous sommes passés comme ça d’une ile à l’autre. Au début San Cristobal, puis Floreana (une ile de 150 habitants), puis ensuite Isabella (beaucoup plus populeuse avec ses 3,000 habitants). Une belle place pour aller découvrir des plages désertes, des volcans énormes et une bonne vibe le soir pour prendre un verre et parler de toutes les choses incroyables qu’on a vues pendant la journée.  C'est ma plage. Je la réclame. De toute façon, il n'y a personne pour venir me la reprendre !  Le cratère de 10km du volcan de la Sierra Negra. Je réalise en écrivant cela qu’il y a trop de stock pour en parler en blog uniquement donc je vous propose quelques photos comme ça, puis je vous informerai quand j’aurai fait une page complète sur les Galápagos.
À suivre aussi dans le prochain billet de blog : Des tortues encore plus grosses, des iguanes qui nagent, des pingouins et pleins d’autres surprises ! Je vous embrasse ! Nic |
Nic DumesnilPour me suivre dans mes voyages, mes expéditions, mes aventures et mes projets. Archives
October 2022
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